L’Héroïsme au temps de la grippe aviaire

Un texte de Thomas Gunzig
mis en scène par Stéphane Hervé, avec la collaboration d’Aude Sabin
Avec Stéphane Hervé et Amélie Dumetz
Création à Présence Pasteur, Festival Off d’Avignon 2013.

Portrait d’un Spiderman un peu gauche revisité à la sauce belge

Peut-être que le mieux, c’est que nous vous donnions les cinq bonnes raisons de vouloir mettre en scène ce texte :

1/ Parce qu’il fut un temps où quand on se faisait piquer par une araignée mutante, on en profitait pour sauver des demoiselles en haut d’une tour de 83 étages. Aujourd’hui, on prend son tour dans la queue d’une agence pour l’emploi. Supers pouvoirs ou pas.

2/ Parce que vouloir sauver le monde c’est très humain et très généreux, mais en l’occurrence, ce n’est pas ce qu’on nous demande. Non, ce qu’on nous demande, c’est une qualification précise, rentable et efficace, dans un secteur porteur, s’il en reste. Boucher ou Consultant trilingue en Risques Psychosociaux, n‘importe.

3/ Parce que c’est l’histoire d’un super (anti)héros drôlement pathétique. Le genre qui rate tout, mais avec panache. Le genre qui essaie, qui s’accroche, même s’il est difficile d’échapper à la médiocrité. C’est l’histoire d’un drame humain, comique et touchant.

4/ Parce que si la solitude, l’isolement, la marginalité, le deuil et les tentatives de suicide sont des thèmes un peu anxiogènes, Thomas Gunzig les traite avec un humour décalé (belge ?) qui se permet les pires atrocités.

5/ Parce que ce texte permet une vraie adresse au public et nous aimons le théâtre sans 4ème mur. Quand le spectateur fait partie intégrante du spectacle, s’y sent impliqué, devient complice de notre fantaisie, de nos contes décalés. Au présent. Pas de frontière entre la scène et la salle.

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